Né en 1991 à Paris, Arthur Crestani poursuit des études de politiques urbaines avant d’étudier
la photographie à l’École Louis-Lumière, dont il sort diplômé en 2017. Ses nombreux séjours à Delhi
au cours de ses études nourrissent son goût pour les espaces périurbains en transition, qu’il donne
à voir dans ses photographies.
la photographie à l’École Louis-Lumière, dont il sort diplômé en 2017. Ses nombreux séjours à Delhi
au cours de ses études nourrissent son goût pour les espaces périurbains en transition, qu’il donne
à voir dans ses photographies.
Quelle est votre démarche artistique ?
A.C : Je dirais que mon travail consiste à poser des questions, et à en susciter chez ceux qui regardent mes
photographies. Je suis venu à la photographie par le biais de la ville, à l’occasion d’une année
d’échange universitaire en Inde en 2010. Prendre des photos au cours de mes escapades à Delhi me
semblait nécessaire pour témoigner de l’essor de cette ville incroyable. Ma démarche artistique est
née de questionnements sur le rapport entre l’espace urbain, les images, et la politique. En quoi la
ville est-elle le produit de rapports politiques ? Il s’agit d’observer le présent, pour mieux réfléchir à
l’avenir. Quelles villes s’inventent devant nos yeux ? En ce sens, je reste très influencé par mes études
en sciences politiques et en urbanisme. Aujourd’hui, la question du regard que l’on porte sur l’urbain
me passionne. Celui-ci est le produit d’une expérience et d’un imaginaire, lequel est le fruit de
rapports sociaux, culturels et politiques.
Comment définissez-vous votre pratique photographique ?
A.C : Ma pratique n’est pas figée, elle se nourrit d’influences diverses. Je nourris une grande affection pour
l’image, au sens large, ce qui me conduit à m’inspirer de différents langages visuels pour créer. Nous
vivons dans un monde d’images, proprement spectaculaire au sens de Guy Debord, et j’intègre cette
grammaire à mon travail. Cartes postales anciennes, modélisations de projets immobiliers, images
d’archives trouvées, nourrissent ma pratique. A ces expérimentations diverses s’ajoute un travail
documentaire plus traditionnel, en argentique, fondé sur la marche, qui donne lieu à la production de
paysages, de vues urbaines, de portraits… Je travaille aujourd’hui essentiellement en région
parisienne, d’où je suis originaire, ce qui me passionne.
Pour vous, qu'est ce que la photographie ?
A. C : La photographie est un médium d’une richesse extraordinaire, un médium démocratique par
excellence, qui peut néanmoins exiger une très grande technicité. La photographie relève encore pour
moi d’un mystère, en ce qu’elle a la capacité de dissimuler des couches de signifiant et d’affect,
derrière une image en deux dimension, généralement saisie en une fraction de seconde.
A.C : Je dirais que mon travail consiste à poser des questions, et à en susciter chez ceux qui regardent mes
photographies. Je suis venu à la photographie par le biais de la ville, à l’occasion d’une année
d’échange universitaire en Inde en 2010. Prendre des photos au cours de mes escapades à Delhi me
semblait nécessaire pour témoigner de l’essor de cette ville incroyable. Ma démarche artistique est
née de questionnements sur le rapport entre l’espace urbain, les images, et la politique. En quoi la
ville est-elle le produit de rapports politiques ? Il s’agit d’observer le présent, pour mieux réfléchir à
l’avenir. Quelles villes s’inventent devant nos yeux ? En ce sens, je reste très influencé par mes études
en sciences politiques et en urbanisme. Aujourd’hui, la question du regard que l’on porte sur l’urbain
me passionne. Celui-ci est le produit d’une expérience et d’un imaginaire, lequel est le fruit de
rapports sociaux, culturels et politiques.
Comment définissez-vous votre pratique photographique ?
A.C : Ma pratique n’est pas figée, elle se nourrit d’influences diverses. Je nourris une grande affection pour
l’image, au sens large, ce qui me conduit à m’inspirer de différents langages visuels pour créer. Nous
vivons dans un monde d’images, proprement spectaculaire au sens de Guy Debord, et j’intègre cette
grammaire à mon travail. Cartes postales anciennes, modélisations de projets immobiliers, images
d’archives trouvées, nourrissent ma pratique. A ces expérimentations diverses s’ajoute un travail
documentaire plus traditionnel, en argentique, fondé sur la marche, qui donne lieu à la production de
paysages, de vues urbaines, de portraits… Je travaille aujourd’hui essentiellement en région
parisienne, d’où je suis originaire, ce qui me passionne.
Pour vous, qu'est ce que la photographie ?
A. C : La photographie est un médium d’une richesse extraordinaire, un médium démocratique par
excellence, qui peut néanmoins exiger une très grande technicité. La photographie relève encore pour
moi d’un mystère, en ce qu’elle a la capacité de dissimuler des couches de signifiant et d’affect,
derrière une image en deux dimension, généralement saisie en une fraction de seconde.
Retrouvez le portfolio et les projets d'Arthur Crestani sur son site : ici